Noir Une si triste couleur Couleur du malheur Un profond désespoir Une déchirure des cœurs De jeunes amoureux De gens heureux Qui se sont quittés avant l’heure. « 11 rue de la Liberté, Algaïa, s’il vous plaît. » Le taxi démarra et au fil des minutes,...
Lire la suiteJaune Une si écarlate couleur Couleur de la faune Des sentiments de mon cœur Un rayon de soleil A la veille D’un nouveau jour Sous le signe de l’Amour « Vous êtes blanche ! » Les paroles de Namia ma revenaient souvent. Namia… Nous nous étions quittées...
Lire la suite« Mes chers compatriotes. » L’homme sur l’écran de la télévision avait la voix grasse des gens qui ont bien profité de la vie et de la nourriture. Son ton exprimait sa fierté et sa joie d’être sur ce plateau. J’écoutais, avide du moindre bruit. « Tout...
Lire la suiteBlanc Une si pure couleur Représentative de la candeur Tout simplement Un voile immaculé Pour cacher la stupidité Des apparences Des hommes d’importance Le centre ville d’Emèra était plutôt ancien. Les murs des bâtiments avaient été construits avec de...
Lire la suiteRose Une si douce couleur Représentative du bonheur Une fleur morose Sans vie, sans vue Une reine déchue Dans un jardin déserté Pour l’éternité La nature avait suivi son immuable cycle des saisons. L’été avec ses jours pluvieux, l’hiver avec ses jours...
Lire la suiteLes arbres dansaient au rythme de vent léger qui faisait frémir leurs épines. Une douce brise venait de la mer et amenait avec elle des odeurs marines toutes particulières. Les vagues s’écrasaient sur le rivage gorgeant le sable d’eau. Le Soleil avait...
Lire la suiteUn homme circule parmi la foule. Vêtu d’un coupe-vent et d’un pantalon blanc immaculé, il profite que les gens attendent le tram pour demander l’aumône. Avec politesse, il réclame quelques pièces. Je le vois toujours à l’arrêt devant la gare, j’ai menti....
Lire la suiteGanté malgré des températures printanières, il se tenait droit dans son par-dessus. Les cheveux soigneusement brossés en arrière dissimulaient une calvitie naissante. Face aux portes, je pouvais observer à ma guise son profil : la nuque épaisse, des rides...
Lire la suite« Excuse-moi c’est dans combien de temps la gare ? » Une jeune femme à la voix rauque me prit au dépourvu. Le visage aux traits assez masculins, elle porte un jean de cow boy usé au genou et est encombrée d’un sac de couchage et d’une besace en skaï....
Lire la suiteA terre, recroquevillé en position fœtale. Les pieds battent le vide, les mains s’attaquent au corps. Elles griffent la nuque, s’accrochent aux omoplates, attrapent les cuisses, frappent la poitrine et broient le ventre. Le visage se déforme dans un hurlement...
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